Le Kobudo regroupe la pratique des armes dans les arts martiaux japonais, principalement en provenance d’Okinawa
Danse en utilisant le bo, bâton
Rame du pêcheur, arme de Kobudo
Il existe plusieurs types de Kama pour les différents usages agricoles. Les plus utilisées en Kobudo sont des faucilles légères, à lame placées à angle droit par rapport au manche, et très affutées.
Le manche est de la longueur de l’avant bras qu’il peut venir renforcer pour certaines parades.
Les anciens ont imaginé de manier ces Kama par paire, ce qui leur confère une grande efficacité et une redoutable difficulté de manipulation.
Vient de Ko (« ancien »), Bu (« martial »), et Do (« Voie »). Le Kobudo regroupe les pratiques d’armes associées aux arts martiaux japonais, dont l’origine est Okinawa.
Sous la tutelle japonaise, la possession et l’usage des armes tranchantes étaient interdits. Ces édits ont largement permis le développement des techniques de combat à mains nues, devenu le Karate, et la pratique du combat avec des ustensiles de la vie quotidienne.
On va trouver dans le Kobudo d’Okinawa:
1. le Bo, un long bâton qui sert d’arme de base;
2. le Tonfa, une arme de bois qui s’utilise par paire et qui servait à tourner les meules;
3. le Nunchaku, un fléau qui permettait de battre le grain, généralement à deux branches;
4. le Sai, un trident de métal utilisé par paire.
On va aussi trouver de multiples autres armes de Kobudo:
- L’Eku, la rame des pêcheurs ;
- Le Kama, une petie faucille utilisée par paire;
- Le Sansetsukon, un fléau comme le nunchaku mais qui possède trois sections, plus grandes;
- Le Suruchin, une longue corde lestée à chaque extrémité;
- Le Nunti, le harpon du pêcheur.
Arme de Kobudo
Le Nunti est une de lance, composée de 2 éléments : un long bâton au bout duquel est inséré un Manji-Sai.
Le Sai est une arme d’Okinawa utilisée en Kobudo et qui dont la garde a la forme de la lettre grecque "Psi"
Nunchaku à trois branches
Arme du Kobudo, le Suruchin est constitué d’une longue corde avec un lest à chaque extrémité.
Arme typique du Kobudo, utilisé par les paysans pour tourner les meules, mais aussi utilisé désormais dans de multiples polices tant son efficacité a été démontrée en protection, mais aussi en attaque. La vitesse obtenue par la rotation de la partie principale du Tonfa lui donne un grand surcroît d’énergie.
Dans le Karate, le Tonfa est en bois et s’utilise par paire. Pour obtenir une bonne maîtrise technique, sa pratique demande beaucoup de souplesse et d’agilité dans toutes les parties du bras. Les rotations du poignet, les changements de poignets nécessitent de garder le contrôle de l’arme tout en réalisant des manipulations spécifiques. La pratique du Tonfa réclame une coordination technique des membres supérieurs ainsi qu’un bon équilibre du corps tout entier.
On va pouvoir commencer la pratique du Tonfa un peu comme le Karate, en le voyant comme une extension des bras et une protection des avant-bras. Les techniques de Tsuki, avec la partie courte mais aussi longue de la partie principale fonctionnent très bien avec les Tonfas. De même les blocages en Gedan Barai, Age Uke, Soto Uke se pratiquent à merveille avec le Tonfa. Le poignet sera bien ferme avant de maintenir la partie principale du Tonfa fermement collée à l’avant-bras au moment de l’impact.
Dans les forces de police, le Tonfa est utilisé seul, n’est pas en bois et sa forme a été aménagée. Il porte le nom technique Tonfa F.I.T.B.S. PRO, ou baton télescopique ou BDPL (Bâton de Défense à Poignée Latérale).
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